Prix Goncourt des lycéens. Episode 2 : "Après les livres, les auteurs... : on les à réncontrés !"

(actualisé le ) par AED TICE

En route pour le Goncourt ! Lundi 7 octobre, nous sommes allés à Lille, au centre Canopé pour effectuer une rencontre littéraire. En effet, 10 auteurs sur les 14 que compte la sélection étaient présents pour répondre à nos questions. On a pu ensuite faire dédicacer nos exemplaires et prendre des photos, même en selfie ! Nous avons été marqués par leur disponibilité, leur simplicité, leur charisme et leur aisance à l’oral.

Ecrire un livre, c’est compliqué, cela demande beaucoup d’efforts, de temps, souvent des recherches et des déplacements. Nous en sommes conscients désormais ! Par exemple, Hélène Gaudy pour Un monde sans rivage, a été interpellée au départ par sa visite du musée d’art moderne Louisiana à Copenhague. Elle a mis 5 ans pour finir son œuvre. Elle y raconte comment la vue de photographies d’explorateurs partis en ballon pour survoler le pôle Nord et jamais revenus l’a bouleversée. Elle a ainsi voulu se mettre en quête de leur périple et en profite également pour évoquer notre propre monde, dans lequel la banquise est en sursis. Nous avons pu connaître davantage leur personnalité, comme la timidité de Santiago H. Amigorena, le franc-parler d’Anne Pauly, la passion de Dominique Barbéris, la précision et la sympathie de Sébastien Spitzer, la franchise et la gentillesse de Karine Tuil, l’émotion procurée par les paroles de Louis Philippe Dalembert, la simplicité d’Abel Quentin et la véracité de son discours. Beaucoup d’entre eux exercent d’autres métiers comme avocat, journaliste, réalisateur, professeur, producteur.
Voici quelques questions que nous leur avons posées :
- Votre récit est-il issu de faits réels ou la part d’imagination est-elle importante ? (à Jean-Luc Coatalem pour La part du fils) Réponse : Toutes les recherches que j’ai effectuées sur ma famille et sur mon grand-père sont réelles mais j’ai inséré mes propres émotions sur la ville de Brest et sur l’Indochine, et certaines hypothèses pour narrer l’histoire familiale.
- La violence liée à la sexualité vous paraît-elle plus crédible lorsqu’elle émerge de l’univers des médias ? (à Karine Tuil pour Les choses humaines) Réponse : Non, car la violence est présente dans tous les milieux, professionnels ou sociaux mais il me semblait que l’actualité contemporaine était particulièrement concernée par ce débat. Je considère que les réseaux sociaux ont une grande part de responsabilité et qu’ils provoquent beaucoup de tort aux personnes. J’ai voulu m’inscrire dans la réalité la plus proche des hommes et des femmes.